vendredi 2 février 2007

LES METIERS OUBLIES ..... L'ARDOISIER


L'ARDOISE, roche schisteuse, sa couleur généralement gris foncé virant parfois au violet, se divisant facilement en plaques minces et servant notamment à couvrir les toits. Peut être débitée en feuilles d'épaisseur les plus variées.
Grâce à son affinage, résistant aux intempéries, matière légère non poreuse, c'était le matériau naturel servant de couverture pour les toitures.

La région d'Angers est trés riche de ces gisements. La France possède quatre massifs ardoisiers importants : les Pyrénées, le Massif Central, la Bretagne et les Ardennes.

L'ardoise se travaille humide, afin d'être fendue plus facilement.

Le travail des ardoisiers se rapprochait de celui des tailleurs de pierre :
* première opération le quernage qui consiste à séparer les blocs qui ont souvent deux mètres de long. On utilise la scie afin de faire une entaille où l'on introduit un coin de fer qui, enfoncé au maillet, fait éclater le bloc en feuilles parallèles.
* pour fendre le schiste, l'ardoisier se sert d'un ciseau de cinquante centimètres de long. Il la divise en feuilles d'épaisseurs égales allant de deux à cinq millimètres.
* la taille se fait avec des ciseaux plus fins.
* l'ardoise est posée sur un chevalet, mise au gabarit grâce à un patron en tôle.


L' artisan apportait sa note personnelle
pour décorer le faîtage du toit ou pour
agrémenter les surfaces des toitures.
Il en taillait certaines en forme de coeur
ou des quatre éléments du jeu de cartes,
donnant de la poésie à son travail.

L'outillage : tenailles, fenderets, forets pour percer les trous.

Aucun commentaire: