vendredi 23 février 2007

LES TRACES DU SOUVENIR

Le premier outil de l'homme, c'est la main ; le deuxième, l'intelligence.
Avec sa main, il prend et tient les objets. Cette main devient alors une arme ou un ustensile.
Grâce à son intelligence, il transforme, perfectionne et découvre des utilisations insoupçonnées à l'origine.
Après avoir bu l'eau de la source, à la bouche puis dans le creux de la main, l'homme se saisit de la corne de boeuf ou du coquillage. Enfin, il invente le récipient :
L'ARTISAN EST NE.
L'homme a forgé l'outil pour combler les impératifs vitaux auxquels il faut répondre : se nourrir, se vêtir, se protéger, et quelquefois se battre.
La complexité des besoins excite les prouesses de l'imagination créatrice.
La panoplie se diversifie, se spécialise, s'étoffe, selon que s'assemble, maillon après maillon, la longue chaîne du savoir.
Les outils donneront naissances aux productions surhumaines et robotisées du XXe siècle.
En raison de sa qualité, l'oeuvre de l'artisan accompagne quotidiennement plusieurs générations.
L'artisan d'hier a amené le savoir d'aujourd'hui. Il fut le creuset d'où est sorti le progrès.
Les artisans ont, à travers les plus grandes difficultés, défini les rapports harmonieux avec la nature et établi une très grande solidarité avec leurs semblables.
Leur grand savoir, transmis par expérience, a laissé bien peu de traces aujourd'hui.
Elles n'en ont que plus de valeur émotive et elles forcent le respect.

lundi 12 février 2007

RECETTE ARTISANALE TRUFFES A LA CREME


TRUFFES A LA CREME



Pour une douzaine de truffes




Ingrédients :
*************
* 1/2 l de crème fleurette
* 750 gr de couverture noir 55%
* 200 gr de poudre de cacao 100%
* 250 gr de poudre de cacao pour la finition





Faire fondre au bain marie la couverture concassée.
Incorporer au fouet électrique la crème fleurette et aérer le tout.
Mettre au réfrigérateur 1 ou 2 heures.
Faire avec une cuillère à bouche des boules moyennes que l'on roulera dans la couverture fondue puis dans la poudre de cacao 100%.

ATELIER DE CUIR MAROQUINERIE


J'ai visité
l'Atelier de Cuir Maroquinerie
de Françoise SAYET


à MEJANNES LE CLAP (gard)




Création de sacs, ceintures, cartables, porte-monnaie, portefeuilles, étuis à portable, à appareils photos ...etc




L'atelier de cuir fonctionne de façon traditionnel dans le pur respect d'un haut travail artisanal.


Tous les objets sont créés et fait mains.


Le travail est réalisé sur mesure rendant les commandes des clients personnalisées et uniques.


ATELIER DE CUIR ET MAROQUINERIE

Rue du Vieux Village
30430 Méjannes-le-Clap


Tél.: 04.66.24.41.65



Horaire d'ouverture :
* de Noël à Pâques : du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h.
* de Pâques à Noël : 7 jours sur 7 même horaires.
***TÉLÉPHONER AU PRÉALABLE EST RECOMMANDE***



Le cuir de vache et de veau est utilisé pour la confection des articles.

Les doublures sont en peau de chèvre et de porc.




Françoise SAYET exerce
ce métier depuis 1975.


La réalisation d'un sac
oscille entre 6 à 20 heures de travail.

L'ARTISANAT DANS TOUS SES ETATS: CARTES POSTALES EN FLEURS SECHEES ET DENTELLES

CARTES POSTALES EN FLEURS SECHEES ET DENTELLES

CARTES POSTALES EN FLEURS SECHEES ET DENTELLES


UN PEU
D'HISTOIRE :
En 1865 Le Prussien Von Stephan propose sa première carte postale.
En 1869 L'Autrichien Hermann l'impose.
Le 20 Décembre 1872 la loi de finance officialise la carte postale française non illustrée.



Entre 1850 et 1867 les premières cartes touristiques parviennent en France.


En 1891 on attribue au marseillais Dominique PIAZZA, la paternité de la première carte postale photographique.




Avec l'exposition universelle de 1900, la carte postale inaugure une ère de prospérité. La production passe de 100 millions en 1910 à 800 millions en 1914. Les collectionneurs de plus en plus nombreux s'organisent en clubs, les expositions se multiplient.






Un siècle après la première exposition mondiale des cartes postales, à Venise en 1894, le musée des arts et traditions populaires propose, en 1978, une exposition intitulée "La Carte postale".







En 1994 le premier CD-ROM sur la Carte Postale est créé et présente la collection Meillassoux.




Ces cartes postales sont réalisées entièrement à la main décorées de vraies fleurs séchées et de dentelles.

Elles sont proposées à la vente au prix de 15 Euros TTC les 5, frais de port compris.

Un papier blanc à l'intérieur permet d'écrire vos missives et une enveloppe l'accompagne.






Vous êtes intéressés contactez :
ATTENTION, ces cartes postales artisanales sont des pièces uniques (elles sont toutes différentes) et nous ne pourrons pas satisfaire de grosses commandes, nous ne sommes pas une usine et prônons avant tout le travail artisanal.



lundi 5 février 2007

METIERS OUBLIES ... LE CHAUDRONNIER ET L'ETAMEUR

L'outillage se compose de nombreux marteaux à dégrossir, à emboutir, à dresser, à planer.
Le Chaudronnier est l'artisan qui fabrique, vend, répare des chaudrons, des objets en cuivre. C'est aussi un ouvrier qui travaille les métaux en feuilles.


L'Etameur est l'ouvrier qui étame (recouvrir un métal) d'une couche d'étain qui préserve de l'oxydation.



photo : Réparateurs de chaudrons devant leur roulotte.

Le Chaudronnier a toujours eu une image sympathique.

Le bon chaudron était à la base de la bonne cuisine. Et c'est dans le chaudron que l'on préparait les confitures.


La qualité de la réalisation en cuivre égayait les murs de la cuisine. La corporation remontait à Charles V. Les Auvergnats se spécialisèrent dans ce métier, et les fromages se firent dans des chaudrons gigantesques.
Les artisans étaient ambulant.


En raison de la grande demande d'ustensiles en cuivre, allant jusqu'aux bassinoires pour réchauffer les lits l'hiver, des bourgs tels que Villedieu-les-Poêles se spécialisèrent dans cette production. Mais le progrés allant trés vite, les quincaillers répondirent aux goûts des clients en leur vendant des ustensiles en tôle émaillée, dès le début du XXe siècle. Les produits alimentaires manufacturés, comme le café, le sucre et le poivre, étaient eux aussi vendus en boîtes de tôle, finement décorées. Ils permettaient ainsi d'orner le dessus de la cheminée.


Le Chaudronnier, dont le métier est indispensable à la vie, devient progressivement un artisan d'art (la soupe aux choux ne se fait plus dans la marmite!) et ses nombreux marteaux perdent leurs noms spécifique. Chaque famille conserve ces chaudrons, objets transformés en éléments décoratifs dans les cuisines d'aujourd'hui.

vendredi 2 février 2007

METIERS OUBLIES ... LE FERBLANTIER

( de gauche à droite)
* Epi de faîtage en zinc
* Fer à souder
* Bassine en cuivre
* (en dessous de la basine) Gargouille en tôle mise
en fin de gouttière
* (en dessous de gauche à droite) Fer à souder
* Burettes à huile en tôle
* Cisaille droite










Le ferblantier est la personne qui fabrique, vend des objets en fer-blanc.




Le ferblantier joua un rôle important parmi les artisans du métal au XIXe siècle.


ci-dessus : le réparateur de fer-blanc avec sa famille.


Petit métier itinérant, le ferblantier transporte ses outils, ciseaux, cisailles, fers à souder, et sa petite forge.


Grâce au perfectionnement du laminoir, le métier se développa au début du XVIIIe siècle en Angleterre et en France. Dés le XIVe siècle, l'Allemagne détenait le secret du laminage, vendant ainsi le fer-blanc à l'Europe.

Par martelage, les Allemands étaient parvenus à transformer des barres de fer en feuilles de tôle qui, une fois décapées, subissaient deux étamages en étant immergées dans un bain d'étain. Grâce à un laminoir composé de deux cylindres d'acier tournant en sens inverse, l'industrie du fer-blanc était née.


Le ferblantier se consacra surtout à la réalisation des ustensiles de cuisine. Durant tout le XIXe siècle, ceux-ci concurrencèrent tout ce qui avait été fait précédemment en cuivre, en étain et en bois.


L'éclairage extérieur des fermes et des granges se faisait à la lanterne, réalisée dans des formes les plus originales et les plus artistiques. Pour éclairer les églises et les processions, il y avait aussi des lanternes (à placer sur les autels), des palmes en tôle, des chandeliers et , pour la maison, des bougeoirs.


Les outils utilisés sont assez simples, enclume ou bigorne, ciseaux et cisaille, marteaux et fers à souder. Le ferblantier fait aussi des chaufferettes pour les pieds, des arrosoirs, des bidons à huile.


Les machines-outils apparaissant rapidement, le métier artisanal deviendra progressivement industriel et les produits vendus chez les quincaillers. Faites avec de petis moyens, les oeuvres furent bon marché; elles furent très répandues et devinrent indispensables à une multitude de personnes.

METIERS OUBLIES ... LE REMOULEUR

A l'origine de la corporation , le maître coutelier monopolisait aussi cette activité. Trés peu rémunératrice et nécessitant des déplacements constants à la recherche des ciseaux et couteaux à affuter, ce furent de petit artisans, les "gagne-petit", qui allaient de porte en porte, invitant les ménagères à faire renouveler le fil émoussé de leurs ciseaux.
photo : à Thiers, les ateliers d'émouleurs sont installés sur les bords de la Durolle. Les ouvriers sont allongés sur une planche afin que tout leur poids portes sur l'outil à affûter. La pierre étant continuellement arrosée, la production dépend du débit de la rivière. Le polissage et le lissage terminent la finition, puis le monteur assemble la lame au manche.
LE REMOULEUR est une personne qui aiguise les couteaux et les instruments tranchants.

Durant tout le XIXe siècle, le rémouleur voyage de village en village. Il a un modeste échoppe dans les villes de moyennes importance. Il est souvent raccommodeur de porcelaine et de chaudrons. Les ustensiles sont précieux, il faut les faire durer le plus longtemps possible.

La soudure réparatrice, la rondelle en métal, leur donnent une vie plus longue, donc une utilité durable.

Sa meule ambulante est actionnée au pied par une pédale.

LES METIERS OUBLIES ..... L'ARDOISIER


L'ARDOISE, roche schisteuse, sa couleur généralement gris foncé virant parfois au violet, se divisant facilement en plaques minces et servant notamment à couvrir les toits. Peut être débitée en feuilles d'épaisseur les plus variées.
Grâce à son affinage, résistant aux intempéries, matière légère non poreuse, c'était le matériau naturel servant de couverture pour les toitures.

La région d'Angers est trés riche de ces gisements. La France possède quatre massifs ardoisiers importants : les Pyrénées, le Massif Central, la Bretagne et les Ardennes.

L'ardoise se travaille humide, afin d'être fendue plus facilement.

Le travail des ardoisiers se rapprochait de celui des tailleurs de pierre :
* première opération le quernage qui consiste à séparer les blocs qui ont souvent deux mètres de long. On utilise la scie afin de faire une entaille où l'on introduit un coin de fer qui, enfoncé au maillet, fait éclater le bloc en feuilles parallèles.
* pour fendre le schiste, l'ardoisier se sert d'un ciseau de cinquante centimètres de long. Il la divise en feuilles d'épaisseurs égales allant de deux à cinq millimètres.
* la taille se fait avec des ciseaux plus fins.
* l'ardoise est posée sur un chevalet, mise au gabarit grâce à un patron en tôle.


L' artisan apportait sa note personnelle
pour décorer le faîtage du toit ou pour
agrémenter les surfaces des toitures.
Il en taillait certaines en forme de coeur
ou des quatre éléments du jeu de cartes,
donnant de la poésie à son travail.

L'outillage : tenailles, fenderets, forets pour percer les trous.